Dynamics of residential buildings in the Bucharest metropolitain area. Alternative to the inner city

Abstract

La chute du régime communiste en 1989 a conduit à toute une série de changements dans la société roumaine, avec des conséquences également sur les préférences résidentielles des individus. La maison individuelle, vue comme obsolète, signe d‟une ascendance rurale durant la période antérieure, commence d‟être revalorisée, comme un symbole de la réussite sociale et d‟une garantie pour une meilleure qualité de vie par rapport aux grands ensembles collectifs. Cette réorientation correspond à un nouveau type de société qui s‟affirme après 1989, une fois avec le système de production post-fordiste. Dans la zone métropolitaine bucarestoise, ces changements sont particulièrement évidents, se traduisant par un changement radical de paradigme en matière de mobilité résidentielle, en passant d‟une mobilité de type rural-urbain à une essentiellement de type urbain-rural, dans le contexte de l‟apparition du  processus de périurbanisation. Ces mouvements de population se reflètent tant dans le bilan migratoire qu‟au niveau des permis de construire ou au niveau des logements récemment bâtis. Les grands gagnants de ces mouvements sont les communes localisées dans la première couronne périurbaine de la capitale et celles qui se trouvent au nord. Ainsi, la ville de
Bragadiru connaît une hausse démographique, appuyée surtout sur un solde migratoire, de 117%, alors que Bucarest enregistre une diminution de la population dans la même période de -9%. Dans la période analysée, l‟ampleur de ce phénomène laisse la discussion ouverte sur la perspective d‟un «l'exode urbain bucarestois" avec de gros points d‟interrogation sur la qualité du nouveau tissu urbain qui en résulte.